Régime Cétogène – Retours d’expérience (Partie 2)

Alimentation cétogène + régime intermittent = moins de sommeil.

AM: j’ai commencé par simplicité (pour des questions d’organisation) et pour expérimenter, mais sans objectif particulier par rapport à ma santé. Après les deux premiers mois très rigoureux, je pratique ce régime, la plupart du temps, mais j’inclus des légumineuses environ une fois par semaine. Je l’ai pratiqué associé à la diète intermittente, donc je ne saurais pas distinguer quels sont les effets de l’un ou de l’autre…

De nombreuses huiles participent à l’alimentation cétégène, dont l’huile d’olive

Comme d’autres l’ont souligné, je me sens en forme, sans plus aucune fatigue, quelque soit ce que je fais… Plus jamais de maux de tête, alors que ça m’arrivait parfois. Le kyste sur les cordes vocales me semble se réduire (je le repère aux notes que je peux chanter plus facilement) mais sans examen spécialisé, je ne peux rien affirmer, et ça ne fait que 7 mois que je pratique ce régime.

Une chose me semble assez nette : au lieu des 9 à même 10 heures de sommeil par nuit, j’en suis plutôt à 7 à 8 aujourd’hui.

Quant au poids : stabilité, stabilité….

Vive le céto-adapté

O. J’ai commencé la diète cétogène en 2018, et, en mai 2020, je continue, en faisant cependant depuis peu des repas ‘glucides’ réguliers. Cette diète m’a clairement permis un degré de liberté supplémentaire par rapport à la nourriture. En effet je n’ai plus comme avant ce ‘besoin’ immédiat de manger sous peine de me sentir mal (hypoglycémie) si je ne mange pas assez régulièrement.

L’utilisation des lipides comme élément énergétique principal permet une énergie ‘de fond’, constante. Par ailleurs je ne me sens plus ‘dans le pâté’, mentalement ou physiquement, comme parfois je pouvais l’être. Le fait d’être maintenant ‘céto-adapté’,  ce qui m’a probablement pris plusieurs mois, me permet de pouvoir régulièrement prendre un repas ‘glucides’, que ce soit pour raison sociale ou par souci d’équilibre, sans sortir de cétose, ou si j’en sors, de pouvoir y réentrer très facilement.

Par contre je n’ai plus mangé de dessert sucré depuis que j’ai commencé cette diète, je n’en ai pas eu envie. Je me sens mieux dans mon corps, avec un poids qui me correspond.

Pour moi l’alimentation cétogène a été une révélation

N. Je préfère parler d’alimentation plutôt que de régime!

Auparavant j’étais très attirée par le sucre sous toutes ses formes: chocolat, biscuits, gâteaux, fruits… et beaucoup de céréales (presque à tous les repas!): habitude héritée probablement d’une assez longue période végétarienne. J’avais donc une grande dépendance aux glucides, au sucre et au goût sucré. Avant les repas, j’éprouvais régulièrement une faim intense, avec l’impression que j’allais m’écrouler si je ne mangeais pas. Et après avoir mangé, j’avais une baisse d’énergie parfois assez marquée, qui m’obligeait souvent à faire une brève sieste.

Tarte ou pizza cétogène avec une pâtes à base de poudre d’amande

Avec l’alimentation cétogène, plusieurs choses ont changé:

– mon rapport au goût sucré a radicalement changé. Je ne me souviens pas si ça a été difficile au début de renoncer complètement au sucre, en tout cas il n’y a pas eu de gros stress, ni de syndrome de manque. J’ai pu assez rapidement me sevrer de ce goût sucré, probablement parce que les lipides comme source d’énergie m’ont donné un sens de la satiété que je n’avais pas auparavant. Avec cette alimentation, il n’y a aucun stress dû à la faim, car le corps est vraiment nourri par les bons lipides.

– mon énergie est devenue beaucoup plus stable, c’est-à-dire que je n’ai plus de gros coups de pompe lié à la digestion, ni de grosses fringales. Par contre, contrairement à ce que j’ai pu lire comme témoignage sur différents sites ou livres, je n’ai pas davantage d’énergie qu’avant, c’est-à-dire que mon niveau global d’énergie n’a pas augmenté.

– mon rapport à la nourriture a changé lui aussi. Je prépare tout (ou presque, pas les fromages, ni autres produits laitiers évidemment), puisque je ne trouve rien qui soit « préparé céto » dans le commerce. C’est une exploration très ludique et plaisante pour moi qui ne suis pourtant pas une cuisinière-née. J’ai découvert de nouveaux goûts, de nouveaux aliments (notamment graines et fruits à coque), une palette d’huiles dont je ne soupçonnais pas l’existence (nigelle, sacha inchi, caméline) ou d’autres qui sont devenues des classiques de mes placards: coco, chanvre, graine de courge, etc.

– je mangeais déjà beaucoup de légumes, mais actuellement j’en mange bien plus. Ma consommation de protéines a elle aussi augmenté (viande, poisson, oeufs), et bien entendu ma consommation de bons lipides a explosé

Autres considérations:

– ce qui m’a beaucoup frappé en adoptant cette alimentation, c’est de constater l’hégémonie des glucides, et notamment du blé dans notre société. Il y en a p-a-r-t-o-u-t !

– ce que j’ai également constaté, c’est combien j’étais conditionnée à éviter le gras (considéré inconsciemment comme l’ennemi numéro 1). Il a fallu que je me force un peu au début pour en consommer suffisamment, et parfois il m’arrive encore de repérer ce vieux réflexe.

Le colza donne une huile très saine si on la consomme froide.

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