Les amalgames dentaires, appelés également « plombages », ont été interdits depuis plusieurs années dans de nombreux pays, car ils diffusent plusieurs substances toxiques dans l’organisme. Affectants plusieurs organes, dont le cerveau, ils peuvent conduire à de nombreuses pathologies, ou un état de mal-être diffus.
Composition des amalgames :
Les amalgames actuels contiennent 50% de mercure, de l’étain, de l’argent, du cuivre, parfois du zinc et d’autres métaux (1). Ces « plombages » ne contiennent jamais de plomb.
Le mercure :
Elément hautement toxique reconnu, il est libéré et ingéré, lors de la pose ou de la dépose (si elle n’est pas faite selon un protocole très précis), mais également par abrasion, lors de la mastication, du brossage des dents, du bruxisme (grincement des dents), par électro-galvanisme (2-3), ou lorsqu’on va chez l’hygiéniste dentaire.
Le mercure est soupçonné d’être impliqué dans certains cas d’autisme, de maladies auto-immunes, et de maladie d’Alzheimer, entre autres (6).
Il passe dans l’organisme sous forme de particules ou de vapeur. La vapeur est la forme la plus dangereuse, car elle arrive dans les poumons, passe dans le sang et va se déposer dans les organes. Le mercure traverse également la barrière hémato-encéphalique contaminant le cerveau, ainsi que la barrière placentaire, ce qui signifie que le fœtus peut également être intoxiqué.
Il peut se déposer dans les organes tels que les reins, le foie, le système digestif, système nerveux, système respiratoire, les tissus de la mâchoire.
Pathologies liées au mercure :
Je vous invite à lire une interview très intéressante de Françoise Cambayrac (à lire en réf.4), ainsi que d’autres informations sur son site (5), où on trouve quelques témoignages de personnes intoxiquées au mercure, et qui ont retrouvé la santé en suivant le protocole de dépose, puis de détoxification. Elle-même a guéri de la fibromyalgie et de la fatigue chronique, dont elle souffrait depuis des années.
F. Cambayrac explique que tout le monde n’est pas forcément intoxiqué par les métaux lourds :
« C’est une question de génétique. Les personnes porteuses de l’apolipoprotéine E-4 (ou 3) ne peuvent pas éliminer le mercure qui imprègne les tissus, ce qui représente un peu plus de 20 % de la population. En revanche, celles qui ont l’Apo-2, qui contient des molécules de soufre, peuvent grâce à cela éliminer le mercure. C’est pourquoi certaines personnes ayant des amalgames n’ont pas de symptômes d’intoxication. » (4)
Elle ajoute, à propos des nombreux dégâts que peut causer le mercure : « Dans mon premier livre Vérités sur les maladies émergentes, j’explique, à l’appui de références scientifiques de niveau international, comment ces métaux lourds entraînent des maladies telles que : la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique, d’hypersensibilité chimique multiple et de l’électrosensibilité, les maladies auto-immunes, les allergies, la spasmophilie… et comment il est fortement soupçonné de favoriser la maladie d’Alzheimer. Le mercure entraîne également des candidoses rebelles, des infections à répétition, et accentue les pathologies entraînées par les bactéries, les virus et les champignons. Il perturbe le système nerveux, digestif, et hormonal jusqu’à empêcher la reproduction des humains. Le lien s’établit aisément à la lumière des guérisons, puisque la désintoxication de l’organisme conduit à l’éradication de la maladie.
Les autres métaux qui entrent dans la composition de l’amalgame sont eux aussi toxiques, en particulier l’étain, mais nous n’entrerons pas dans les détails, ici. Il y a de nombreux sites qui évoquent ces toxicités (1, 6, 7).
- http://www.naturo-therapeute.ch/amalgames-dentaires-et-metaux-lourds.php
- https://www.medecine-integree.com/lelectro-galvanisme-buccal/
- http://www.haroutunian.ch/les_metaux_et_art_dentaire.htmhttp://www.haroutunian.ch/les_metaux_et_art_dentaire.htm
- https://www.bio-infos-sante.fr/interview-de-francoise-cambayrac-faut-oter-amalgames/
- http://francoise-cambayrac.org/temoignages-de-guerison/
- https://www.non-au-mercure-dentaire.org/association.php
- https://www.youtube.com/watch?v=SVFXpNhmToU&feature=youtu.behttps://www.youtube.com/watch?v=SVFXpNhmToU&feature=youtu.be
Dépose des amalgames :
Il est extrêmement important de choisir un praticien expérimenté, qui puisse garantir une protection maximale du patient. Le risque est en effet une intoxication majeure, si la dépose n’est pas faite dans les règles de l’art, ce qui équivaudrait à faire plus de dégâts, que l’amalgame lui-même.
Points importants à respecter lors de la dépose :
- aspiration très puissante
- jet d’eau à fort débit
- champ opératoire pour isoler la dent
- masque au charbon, pour le patient, comme pour l’hygiéniste dentaire
- l’amalgame ne doit pas être fraisé, mais enlevé par morceaux, après avoir été incisé.
Témoignage d’une dépose mal faite.
Le jour de la dépose des amalgames dentaires, le chirurgien-dentiste qui n’avait pas d’assistante, a préparé son aspirateur, et un jet d’eau puissant, à portée de mains. Il était équipé, comme à son habitude, d’un masque classique, sur la bouche et le nez, et de lunettes grossissantes. Il a utilisé une fraise, pour désintégrer tous les amalgames. Même s’il a aspiré, et refroidit avec un jet d’eau, même si je me suis rincée la bouche régulièrement, des particules d’amalgames mis en poussière avec la fraise, ont été dispersées dans l’air, dans ma bouche, ma gorge, j’en ai avalé, et j’en ai respiré. Il a ensuite poli les dents libérées des amalgames, et a mis de la résine.
Dès le lendemain, et dans la quinzaine de jours qui suivirent, malgré l’homéopathie que je prenais régulièrement, mes symptômes se sont subitement aggravés, et de nouveaux sont apparus.
Plus tard, quelqu’un m’a parlé de l’empoisonnement aux métaux lourds, et m’a conseillé les livres de Françoise CAMBAYRAC. C’est en parcourant des témoignages, que je me suis reconnue dans beaucoup d’affections. J’ai réalisé que je vivais des symptômes de fatigue chronique, de fibromyalgie, de maladie d’Alzheimer, d’aphasie, de dépression, de troubles de l’humeur, d’électro sensibilité aux ondes, de troubles cognitifs, d’hypoesthésie.
A l’occasion d’un test au DMPS, effectué par un médecin toxicologue, dans un autre pays, j’ai eu la confirmation que j’étais gravement intoxiquée aux métaux lourds : mercure, étain, plomb, nickel, cadmium… C’est à cette époque, que j’ai découvert pourquoi mes symptômes avaient décuplés, les jours suivants où le chirurgien-dentiste avait fraisé directement dans les amalgames, sans masque au charbon, ni sur moi, ni sur lui, et sans que l’on m’ait recommandé un quelconque accompagnement (homéopathie, huile essentielle, charbon, chélateur…), avant et après la dépose.
J’ai dû faire des chélations pendant 5 ans, dans un autre pays, à raison d’une séance par mois (11 mois/12), et deux types de régimes alimentaires : sans gluten et sans caséine, pendant 1 an et demi, et ensuite le régime GAPS. Il a fallu 4 ans pour que je sois débarrassée du mercure et de l’étain, installés dans mon cerveau, le foie, les reins. J’ai ensuite fait un an de chélation, pour évacuer une grande partie du plomb, ce qui m’a permis de retrouver la santé.
Témoignages de déposes bien faites
Témoignage N.
Suite à différentes lectures et discussion avec des amis sur le sujet, j’avais décidé de me faire enlever les sept amalgames que j’avais en bouche. Lors du premier rendez-vous, le médecin-dentiste a commencé par faire une mesure de l’électro-galvanisme des différents amalgames, afin d’établir l’ordre dans lequel la dépose serait faite (en commençant par l’amalgame qui perdait le plus). Le protocole était le suivant: chaque dent déposée serait obturée par un pansement provisoire à garder pendant un mois minimum, afin que la dent se « purge », puis restaurée avec une résine composite. A chaque rendez-vous, il y avait donc une dépose sur une dent et une reconstructions sur une autre.
Avant la dépose, le dentiste me donnait un bain de bouche de chlorella, ainsi que des huiles essentielles. Il a toujours placé un champ opératoire autour de la dent, l’aspiration était en outre très puissante. L’amalgame n’était pas fraisé, mais incisé et fragmenté afin de réduire le plus possible la libération de vapeur de mercure. A la fin de la séance, le dentiste faisait un isomère (chargé dans une ampoule de Quinton) avec le fragment d’amalgame, que je devait boire le soir-même. Je prenais également du charbon C60 pour aider à évacuer d’éventuels résidus. Pendant tout le processus, j’ai pris des draineurs de métaux lourds, tels que la chlorella ou des teintures-mères d’ail des ours et de coriandre, ainsi que des plantes servant à soutenir le foie: desmodium et teinture-mère de chardon-marie, et le système urinaire: solidago. Bien entendu, je n’ai pas tout pris en même temps! Mais le processus ayant duré près de 10 mois, j’ai eu le temps de faire un bon travail de drainage et de soutien avec les plantes.
La première dépose (amalgame avec la plus grande mesure électro-galvanique, donc le plus grand relargage), a eu des conséquences sur ma santé, malgré le protocole très strict. Pendant 15 jours, j’ai eu une inflammation de la vessie, avec pour désagrément des mictions très urgentes et fréquentes (comme lors d’une cystite). Mon gynécologue n’a rien trouvé de pathogène, mais n’a pas su vraiment expliquer le problème, qui a progressivement disparu de lui-même au bout d’une quinzaine de jours. A l’époque, c’était pour moi évident qu’il y avait un lien entre cette inflammation et la dépose. A mon avis c’était lié au fait que la dentine était chargée en métaux lourds et qu’elle s’est peu à peu nettoyée. Les recherches faites pour écrire cet article m’ont confirmé que le système urinaire est particulièrement sensible à l’intoxication mercurielle.
Lors des déposes suivantes, j’ai eu une ou deux fois des symptômes légers tels que maux de tête, mais rien de plus. Il m’a donc fallu près de dix mois pour être libérée des amalgames! Je suis ravie d’avoir fait ce choix, car j’ai constaté de nombreuses améliorations depuis la dépose des 7 amalgames :
- maux de tête devenus très rares
- beaucoup moins de tensions dans la nuque
- moins de nausées liées à la tension dans la nuque
- beaucoup moins de tension dans la mâchoire
- amélioration de la rhinite chronique
Témoignage R.
J’avais 6 amalgames, je les ai fait enlever tous les 6 d’un coup (5 en fait plus une dent en métaux divers, « provisoire » mais que j’avais depuis 2002 ). La dentiste a très bien fait son travail, elle a respecté le protocole préconisé, elle m’a mis un champ opératoire, un filet sur les cheveux, un masque au charbon pour que je ne respire pas de mercure. Elle avait une assistante qui aspergeait en permanence et qui aspirait en même temps l’air et les débris et était très attentive à ne rien oublier. Une fois fini elle m’a fait rincer la bouche avec le contenu de 4 ampoules de sélénium Oligosol dilué dans un verre d’eau pour nettoyer la bouche des mini particules de mercure qui s’y trouverait.
La dentiste m’avait donné un protocole précis de compléments à prendre : vitamine C, acérola 2g par jour, du charbon en poudre 2 cuillères à soupe par jour (à prendre deux heures au minimum avant de prendre un médicament si l’on a un traitement m’a-t-elle dit) une le matin et l’autre le soir avant de se coucher et boire deux litres d’eau par jour au minimum et du sélénium oligosol + de l’ortie diurétique pour les reins
J’ai acheté les compléments dans une herboristerie et le sélénium en pharmacie, de préférence le tout bio bien sûr.
Pour le charbon il est aussi conseillé de se rincer la bouche après la dépose et d’en prendre une grosse dose après aussi c’est mieux. J’ai pris aussi sur les conseils d’une amie de l’ortie bio pour le drainage des reins. Je prends aussi régulièrement du chardon marie pour aider le foie. Je n’ai eu aucun symptôme post intervention, preuve que la dentiste a fait son travail en toute sécurité. Aujourd’hui, un an après je suis content d’avoir fait la dépose, la sensation dans ma bouche est plus douce et de ne plus avoir de métaux dans la bouche est un soulagement.
Témoignage H.
J’avais 5 amalgames d’une vingtaine d’années, principalement sur mes molaires que j’ai choisi de remplacer par des inlay/onlay en céramique. J’ai trouvé un dentiste, qui sans être une spécialiste de la dépose comme ceux de mes amis, retire les amalgames en appliquant un protocole qui m’a paru sérieux. Il fonctionne par quartier, et j’ai donc eu le droit à 3 interventions de dépose.
A chaque fois, le dentiste m’a fait boire du charbon avant de commencer. Il m’a posé un masque au charbon et s’est équipé lui-même ainsi que son assistante. Ils m’ont posé un champ opératoire et elle maintenait une aspiration en permanence.
Par contre, mon dentiste ne m’a donné aucune recommandation concernant des produits ou soins complémentaires, ne se sentant pas compétent en naturopathie. Ayant été informé pas d’autres de leur protocole, j’ai chosi de prendre du Selenium la veille, puis 2h avant et j’ai continué à en prendre pendant 2 ou 3 jours. Je n’ai eu aucun effet post-opératoire.
Après la dépose, le dentiste m’a fait une empreinte, puis m’a posé un inlay/onlay ou un composite en fonction de la dent dans les semaines qui ont suivi. Le processus complet s’est étalé sur environ 6 mois.
Des tarifs très variables
A l’heure où j’écris, j’ai toujours les amalgames en bouches. 9 au total, d’importances variables, auxquels s’ajoute une dent couronnée.
Tout ce que je peux dire à ce sujet est que j’ai eu l’occasion de rechercher des praticiens effectuant ces déposes, et que j’ai noté des différences notables dans les solutions choisies et par conséquent dans les devis proposés.
Un premier m’a proposé un devis variant entre 4340 € et 4850 €en fonction de la « réponse » de deux dents aux interventions envisagées : soit elles tiennent durant l’intervention, soit elles « cassent » et cela impliquerait des soins supplémentaires et de nouvelles solutions de remplacement… Le remboursement S.S. étant ridiculement bas, cette solution reviendrait à payer de ma poche un peu plus de 3000 €.
Un second dentiste m’a proposé ce qui apparait être selon lui la technique la plus évoluée et la plus pérenne. Mais le plus gros de mes amalgames me reviendrait à lui tout seul, à près de 3000 € !
Je ne suis pas allé plus loin avec lui .
Enfin un troisième dentiste m’a chiffré un devis à …813 € dont la moitié remboursée par ma couverture sociale (SS + mutuelle). L’utilisation de composite 100% remboursé par la sécurité sociale (et selon lui totalement exempt de substances nocives) et une tarification des actes moins chère que celles des dentistes précédemment cités, expliquent l’énorme différence entre ces devis.
Il m’a en outre conseillé de me faire établir par mon médecin traitant une ordonnance prescrivant la dépose de ces amalgames au vue de certains symptômes très fortement suspectés d’être lié à leur présence. C’est ce document qui me permettrait d’être remboursé par la S.S. sur une partie des soins.
Je ne me suis pas encore engagé dans cette aventure uniquement pour des raisons financières. Mais dès que ces circonstances seront passées, je prendrai alors rendez-vous avec ce troisième dentiste et passerai à l’action.